lundi 17 janvier 2011

Réponses à la Solidarité du Maire de Sassenage ...

Suite à mon courriel du 5 janvier 2011.

Solidarité dans Sassenage en pages n° 155 - décembre 2010 - Page 10.

Vous écrivez :"La solidarité conduit l'homme à se comporter comme s'il était directement confronté aux problèmes des autres, sans quoi, c'est l'avenir du groupe - donc le sien - qui pourrait être compromis."
Alors qui ou quoi serait compromis ? l'avenir des personnes aisées ou de ceux qui n'ont rien ! Alors on devine vers ou conduire la solidarité ... vers ceux qui ont des problèmes ! évidemment. Alors l'idée d'un groupe réunifié est bien compromis car la balle est dans le camp des gens aisés.

Vous écrivez : "La solidarité, comme d'ailleurs la politique, ont été galvaudées à mauvais escient. La poltique n'est autre que l'action ... de vivre sereinement, en bonne entente et avec la meilleure qualité de vie possible."
Comment s'entendre si on a le monopole de la vie publique ! Ceci étant valable quelques soient les convictions politiques des uns et des autres ... Les bâtons dans les roues sont monnaie courante car on défends son clan. Ne parlons pas d'entente, alors, car elle n'existera jamais et toujours au détriment du commun des mortels qui en subi les conséquences : la qualité de vie de chacun se fait en fonction de son statut social et les mauvaises décisions qui pèsent sur celui-ci. Vos voeux 2011 qui veulent réconcilier les riches et les pauvres dans un bonheur égalitaire ?

Vous écrivez : "Les critiques négatives n'occupent que ceux qui les diffusent."
Toutes critiques sont bonnes à écouter et à lire ! Critiques pertinantes pour des choses appréciées et critiques désobligeantes pour des choses incohérentes ... Les bonnes critiques ne doivent pas se mélanger aux mauvaises. Si les critiques occupent certains c'est qu'elles sont nécessaires pour la bonne marche d'une société tout en faisant le tri des propos tenus, mais elles ne sont pas toutes négatives. N'ayons pas peur des critiques !

Un Sassenageois en dehors de tous partis politiques, syndicalistes ou assimilés.
  
Cordialement.

Réponses aux voeux du Maire de Sassenage ...

Suite à mon courriel du 5 janvier 2011.

Monsieur,
Vos voeux 2011 dans Sassenage en pages n° 156 - janvier 2011 - Page 10.

Vous me permettrez quelques réflexions toutefois qui me semble importantes, tout en vous citant (dans le désordre toutefois) :

Vous écrivez "... pour les riches comme pour les pauvres, le bonheur n'est qu'un moment entre deux emmerdements."
Ah ? vous mettez à égalité les emmerdements des riches et des pauvres ?  Et les moments de bonheur dans tout ça ? Les pauvres sont emmerdés tous les jours à la recherche de moins d'emmerdements. Pour les riches, avoir de l'argent évitent les emmerdements vitaux comme la santé précaire et les fins de mois difficiles entre autres. Les pauvres se contentent de peu à cause de leurs situations, quand aux riches il profitent bien de leurs conditions sans trop se poser de questions ... pour leur bonheur et pas celui des autres.

Vous écrivez "Alors, il nous parait normal de penser au bonheur des autres ... Alors soyons joyeux. Oublions les soucis. Allons vers les autres."
Donc, il est normal de ne penser au bonheur des plus aisés car les pauvres en ont si peu de bonheur qu'on ne peut pas penser à eux ! Alors soyons joyeux pour ceux à qui la vie est moins difficile et plus homogène : les riches se soucient ils des plus démunis et vont ils vers eux ? Font ils l'effort ? Ont ils peur de dévoiler leurs patrimoines ? Face à ce dilème, les pauvres sont toujours prêts à accepter les augmentations diverses avec le peu de revenu qu'ils ont ! Situations moins dramatiques pour les riches, toutefois, car moins de soucis pécunier ! Et le bonheur vers les autres dans tout ça ?

Vous écrivez "Mais le bonheur est là, souhaiter qu'il dure, avec la sérénité, le travail et l'argent, ça rassure."
Le bonheur est là et l'argent rassure ? J'en parle ci-dessus. Pensons aux chomeurs, familles précaires et autres dont la vie n'est pas trés agréable finançièrement, le manque d'argent n'étant pas trés rassurant dans ce cas là ! Et c'est ce bonheur là qu'on veut leur souhaiter ? Les pauvres trouvent ils leur bonheur dans le "comment terminer les fins de mois" ? Rassurez vous les pauvres ! l'argent et le bonheur, qui va avec, sont dans de bonnes mains ... mais ce n'est pas les vôtres ! Ca rassure que ceux qui en ont trop.

Vous écrivez "Il y a toujours plus malheureux que nous. Il y aussi plus heureux ? Mais non. On le croit, car on espère toujours mieux ... c'est simplement être vivant et en bonne santé. Tout le reste n'est que de l'agrément."
Houlà ! il n'y a "pas" de gens plus heureux que nous ? A croire que cette partie de notre société n'existe plus ! Si vous êtes vivant et en bonne santé ne vous plaignez pas car l'agrément (surplus financier) n'est qu'un leurre qui ne procure pas le bonheur et vous n'y avez pas droit ! C'est révoltant de vous lire et bienvenue aux pauvres qui n'ont que l'agrément d'accepter leurs sorts !

Conclusions :

Déjà bien entamées ci-dessus, mais vous devriez revoir votre copie ! Les mots font dire beaucoup de choses que si ils sont écris à bon escient ... et ce n'est pas votre cas pour vos voeux ! Je n'ai pas la science infuse ni fait les grandes écoles, mais en tant que simple citoyen j'ai usé d'un droit de réponses comme je le fait içi tout simplement, avec mes phrases simples et ciblées sur votre différence des classes ... qui a vos yeux n'existerai pas ? De tous les temps, humains et animaux procèdent par hiérarchie, et ce phénomène ne s'arrêtera pas : donc faut accepter notre société d'aujourd'hui et ne pas mettre la composition de celle-ci dans une position d'égalité devant l'adversité, le bonheur et la vie ! Des voeux simples (hors lutte des classes) nous auraient suffit ...

Un Sassenageois en dehors de tous partis politiques, syndicalistes ou assimilés.

Je vous manquerai de respect si je ne vous souhaitai pas une bonne année Monsieur Coigné, à vous et à toute votre famille.

Cordialement.